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vendredi 30 avril 2010

Non-Dualite - Jean Klein : La conscience et le monde

Non-Dualite - Jean Klein : La conscience et le monde

Jean Klein :


"La Conscience et le Monde"


(ed. l'Originel)



Voilà résumé l'essentiel de l'enseignement en quelques pages :

Celui qui brûle de connaître sa vraie nature doit d'abord comprendre qu'il s'identifie par erreur aux objets : «je suis ceci», «je suis cela». Toute identification, tout état, est transitoire, par conséquent sans réalité. Identifier le «je » à ceci ou cela est la racine de l'ignorance. Demandez-vous ce qui est permanent au cours de toutes les phases de la vie. Vous découvrirez que la question : «qui suis-je?» n'a pas de réponse. Vous ne pouvez pas expérimenter ce qui est permanent dans une relation sujet/objet comme quelque chose de perceptible. Vous pouvez seulement formuler et expliquer ce que vous n'êtes pas. La continuité que fondamentalement vous êtes ne peut se traduire en mots ou se rationaliser. Être est non-duel, absolue présence sans éclipse, quelles que soient les circonstances.

Si nous considérons le connaisseur indépendamment du connu, il se révèle comme pur témoin. Quand connaissance et connaisseur ne font qu'un, il n'y a plus de place pour un témoin.
Toute imagination est irréelle, car basée sur la mémoire. Mais tout ce qui n'est pas anticipé, tout ce qui est inopiné, qui provoque la surprise, l'étonnement, provient de la réalité vivante. La recherche du plaisir naît de la souffrance, de la mémoire. Accueillez la vie comme elle se présente, ne mettez pas l'accent sur le monde mais changez votre attitude à son égard. Votre conception du monde, de la société, a sa source dans la croyance que vous êtes un ego séparé. Soyez votre totalité et le monde changera. Le monde n'est pas autre chose que vous. Le monde est en vous, la société commence avec VOUS.

Vous dites que nous ne devrions pas commencer par tenter de changer le monde mais notre attitude à son égard. Quand vous dites que l'existence est le film mais que nous ne sommes pas le film, entendez-vous par là que nous sommes la lumière qui éclaire le film?

Oui. Vous ne pouvez changer le film parce que tous les efforts pour le modifier relèvent du film.

Vous identifier à votre corps et à votre personnalité vous bride, vous rend dépendant. Nos perceptions sensorielles reposent sur les constructions de la mémoire et impliquent un connaisseur. Nous devons étroitement examiner la nature du connaisseur. Cela requiert toute notre attention, tout notre amour. Ainsi vous découvrirez ce que réellement vous êtes. C'est l'unique sadhana. Se résorber dans la conscience de sa vraie nature est liberté. Notre vraie nature prend tout en charge.

Les images naissent et meurent dans le miroir de la conscience, et la mémoire crée l'illusion d'une continuité. La mémoire n'est qu'un mode de pensée, elle est purement transitoire. C'est sur ce fondement instable que nous construisons tout un monde de situations. Cette illusion fait obstacle à la claire vision.

Lutter pour nous améliorer ou pour progresser ne fait que rajouter à la confusion. Les apparences extérieures peuvent nous induire à croire que nous avons atteint un état de stabilité, que des changements ont survenu, que nous progressons et que nous sommes au seuil de la grâce. En fait, rien n'a changé. Nous n'avons fait que changer les meubles de place. Toute cette activité se déroule dans l'esprit, c'est le roman de notre imagination.

Tout est beaucoup plus simple que cela. Pourquoi faire si compliqué? Ce que vous êtes fondamentalement est toujours là, dans sa globalité. Cela ne nécessite ni purification, ni changement. Pour votre vraie nature, il n'y a pas de ténèbres. Vous ne pouvez découvrir ou devenir la vérité car vous l'êtes. Il n'y a rien à faire pour vous en rapprocher, rien à apprendre. Rendez vous seulement compte que vous essayez constamment de vous éloigner de ce que vous êtes. Cessez de gaspiller votre temps et votre énergie dans des projections. Vivez cet arrêt sans paresse ni passivité, habitez pleinement la fraîcheur que vous trouverez en cessant d'espérer et d'anticiper. C'est aussi votre sadhana.

Il n'y a rien à perfectionner dans la réalité. Elle est perfection. Comment pourriez-vous vous en rapprocher davantage? Il n'y aucun moyen matériel pour l'atteindre.

N'est-ce pas fataliste de dire que nous ne pouvons changer le film?

Dire : fataliste implique que vous vous identifiez au film, que vous vous soumettez à lui. En fait, le film se déroule et vous êtes le spectateur. Être hors de l'écran vous donnera une nouvelle perspective sur ce qu'est réellement le film. A partir de cette vue globale qui n'est plus un point de vue, qui est hors du temps et de l'espace, tout se produit dans une absolue simultanéité. Aussi n'y a-t-il rien à changer.

Pour revenir à ce dont nous parlions auparavant, vous avez dit que le monde change quand la perception que j'ai de lui change. Comment est-ce possible ?

Celui qui a atteint sa pleine maturité, qui se connaît sciemment, ne se pliera pas nécessairement aux conventions sociales. Un tel être agira au bon moment, suivant ce que la situation indique, sans que personne ne soit lésé d'une quelconque façon. Si vos actes sont régis par vos désirs, vous n'avez aucune espèce de liberté. Par contre, si vous faites ce que réclame la situation, vous faites ce qui est juste, et vous et votre entourage êtes libres.

Un sage n'a pas la moindre pensée d'être une personne quand il agit, sent ou pense. L'ego est totalement absent. L'ego n'est rien de plus qu'une pensée et deux pensées ne peuvent cohabiter simultanément. Aussi l'identification à l'ego ne peut avoir lieu qu'une fois disparue la pensée rattachée à l'objet. C'est alors seulement que l'ego déclare sienne cette pensée. Ce sens de la propriété : «j'ai vu ceci », «j'ai fait cela », intervient après le fait et n'a rien à voir avec le fait. Une fois que ce mécanisme est clairement perçu, vous comprenez que l'identification que vous aviez précédemment prise pour une réalité n'est qu'une illusion. Vous n'êtes pas le propriétaire de la situation pas plus que vous n'en êtes l'esclave. Votre vraie nature est au delà. Le silence de la conscience n'est pas un état, c'est le continuum où tout état, toute chose apparaît et disparaît. Les mots que nous utilisons dans l'état de veille pour parler de ce non-état sont une expression de cette conscience. Quand nous vivons dans la conscience, tout est expression de cette conscience.

Le monde que vous percevez n'est rien d'autre que leur roman de votre imagination, basé sur la mémoire, la peur, l'angoisse et le désir. Vous vous êtes retranché dans ce monde. Voyez cela sans vous jeter sur des conclusions et vous serez libre. Vous n'avez nul besoin de vous affranchir d'un monde qui n'existe que dans votre imagination.

Ce que vous prenez pour une réalité est simplement un concept surgi de votre mémoire. La mémoire surgit de l'esprit, l'esprit du témoin, le témoin de votre vraie nature. Vous êtes le témoin, le spectateur placé sur la rive et regardant le fleuve couler. Vous ne bougez pas, vous êtes au delà du changement, au delà du temps et de l'espace. Vous ne pouvez percevoir ce qui est permanent parce que vous l'êtes.

N'alimentez pas les concepts dont vous avez fait vos fortifications ou l'image que les gens ont de vous. Ne soyez ni personne ni rien, contentez-vous de rester à l'écart de ce que la société vous demande. Ne jouez pas son jeu. Cela vous établira dans votre autonomie.

L'exemple, si souvent utilisé dans le Vedanta, du serpent et de la corde, d'un côté se réfère au monde et, de l'autre, à la réalité ultime. Le serpent représente le monde des objets où nous rencontrons les personnalités, les pensées, et l'affectivité. La corde symbolise la réalité ultime, le silence de la conscience. Une fois que nous cessons de prendre la. corde pour le serpent, l'idée du serpent disparaît et nous voyons la corde pour ce qu'elle est réellement. Il est parfaitement naturel que l'erreur perde sa substance et se dissipe quand la vérité devient évidente. Étant donné qu'une pensée fait partie intégrante de l'illusion, il lui est impossible de nous révéler la réalité ultime. Le « fait-d'être », la toute présence, qui est la source de toute expérience, est au delà de la dualité expérimentateur/expérimenté. Quand l'accent se trouve sur la conscience et non sur la pensée ou sur la perception, nous entrons progressivement dans une détente profonde, à la fois sur le plan neuro-musculaire et sur le plan mental.

Si nous observons avec détachement l'apparition et la disparition de tous les états que nous expérimentons, nous parvenons bientôt à appréhender que chaque état, chaque perception, chaque pensée sont réabsorbés dans une connaissance informulée, une connaissance qui est l'être. Ce continuum, seule réalité, est là avant que ne commence l'activité. Immergez-vous dans cette tranquillité chaque fois qu'elle se fait sentir.

Vous ne pouvez vous attendre à ce que la réalité surgisse, car elle est toujours là. Les événements apparaissent et disparaissent. N'oubliez jamais le caractère fugitif de toute expérience, c'est tout ce que vous avez à faire et la porte de la grâce s'ouvrira devant vous. Dès que des opinions et des réactions telle que «j'aime, je n'aime pas», interfèrent, vous retombez dans une habitude subjective et vous tissez autour de vous un filet, vous perdez de vue votre vraie nature. Les sentiments de sympathie et d'antipathie vous font tourner le dos à votre vraie nature. Vos concepts de changement, de progrès, en mieux ou en pire, sont fragmentaires et subjectifs. Quand vous regarderez le monde depuis votre totalité, le monde changera en vous. Vous êtes le monde.

Est-ce que l'absence de pensée que j'expérimente dans la méditation est proche de ma vraie nature? Est-ce la tranquillité dont vous parlez ?

Dans ce que l'on nomme ordinairement la méditation, vous cherchez sciemment à vous débarrasser de toute intention et de tout concept. Ainsi vous vous trouvez devant un écran vide de pensées, qu'elles soient objectives ou subjectives. Ces pensées éliminées, d'autres, plus coriaces, apparaissent, vous envahissent sans discrimination, et elles aussi, vous les chassez. Il est vrai qu'au bout d'un certain temps de pratique, l'activité mentale diminue. Cependant, si le chercheur n'est pas guidé par un maître authentique, le vide de l'écran restera toujours un mystère. Le silence de la conscience dont nous parlons est au delà de la présence ou de l'absence des pensées et des mots, au delà de l'action ou de la non-action. Tout surgit de la tranquillité qui est au delà de l'esprit, de la tranquillité qui est au delà de l'effort de s'affranchir des pensées, et tout s'y résorbe. Rien, absolument rien, ne peut affecter cette tranquillité. Le savoir objectif nous parvient par l'instrument organique adéquat, mais le silence de la conscience ne requiert aucun instrument.

Est-ce que les conflits et les guerres sont inhérents à l'être humain ?

Les conflits appartiennent à l'ego, pas à l'être humain. Dans votre vraie nature qui est unité aucun conflit n'est possible. Tension, rivalité, agressivité ne concernent que l'ego. Demandez-vous seulement à quel point vous êtes soumis à vos habitudes, à vos opinions qui sont la source de perpétuels conflits. Observez comment fonctionne votre esprit, observez-le sans idées préconçues. Un moment viendra où vous vous trouverez dans l'observation et non dans l'esprit. Puis, quand toute tension aura disparu, vous vous rendrez compte que vous êtes la lumière qui brille au-delà même de l'observateur. La réalité n'est ni un produit de l'esprit, ni le résultat d'une caravane de pensées, elle est, c'est tout. Vous devez comprendre que vous ne pouvez jamais trouver votre vraie nature dans une perception. La seule méthode que nous pouvons suggérer est d'observer sans analyse la façon dont votre esprit réagit dans les diverses circonstances de la vie quotidienne. Ne modifiez pas votre vie pour coïncider avec un concept. Vivez comme vous le faisiez, pensant et sentant, soyez simplement conscient que ce sont des fonctions. Ainsi vous vous en libérerez spontanément. Ensuite la personnalité que vous pensez être disparaîtra. Il ne restera que le témoin. Au terme, même lui se résorbera dans la connaissance ultime.
TRANSMETTRE LA LUMIERE : extrait

J'ai des aperçus très saisissants de ce que vous dites, cependant il me semble toujours qu'il y a une autre cause, une autre étape requise. J'ai Impression que c'est un processus sans fin.

Les étapes n'existent que dans la pensée. Ce qui est important c'est de parvenir à l'ultime conviction vous êtes le sujet ultime, le sujet ultime de tous les concepts, de toutes les perceptions, de tous les objets. Car tout ce que vous pouvez atteindre, tout ce que vous pouvez obtenir appartient au domaine de la pensée. Quand vous avez cette conviction, il y a un arrêt. Vous devez découvrir votre être total dans ce moment d'arrêt. Ce n'est pas uniquement une compréhension intellectuelle; votre être total est ouverture, est observation sans rien à observer, attente sans rien attendre. Vous pouvez vous découvrir seulement dans votre absence.


Il existe quantité de pensées, de sentiments et d'émotions que l'on supprime avec le temps. Nous n'avons véritablement aucune chance de les observer, seule l'observation nous permettrait de voir que nous ne sommes pas cela. Mais comment peut-on les observer quand on ne fait ordinairement que les supprimer ?

Affrontez le corps, les sens et la pensée. Cherchez, explorez, en vous souvenant que vous ne pouvez explorer et chercher qu'avec une pensée complètement ouverte, libre de toute attente, de toute anticipation, de toute finalité. Au moment où l'observation est libre d'anticipation et d'attente, vous obtenez un aperçu de cette réalité. Il y a un flux d'énergie, étant donné que l'énergie que vous avez placée sur l'objet observé reflue vers l'observateur. Vous êtes alors ouvert à l'ouverture. C'est une écoute très paisible, je dirais une écoute paisible de la perception, pas de la conception, seulement de la perception. Vous avez demandé ce qu'il advient dans le corps, le corps et toutes ses réactions et résidus sont perçus. Le corps est une expression de l'écoute, une expression du silence, une expression de la conscience; il a sa patrie, sa potentialité dans la conscience, dans l'écoute. En un certain sens c'est une boussole, il vous ramène à votre vraie nature. C'est réellement une façon de découvrir cet amour très profond.


Quelle valeur attachez-vous à la pratique des exercices et des postures ?


Il faut du temps pour parvenir à la posture exacte parce que les postures sont des archétypes. Par archétype, j'entends ici une certaine posture qui inclut toutes les positions. En faisant l'une, vous les englobez toutes. L'approche corporelle vise à réorchestrer l'énergie dispersée, rien d'autre. Elle vous conduit à un état de bienêtre et de clarté, de transparence, qui vous permet d'être accessible à la compréhension ultime. Comme la pensée et le corps sont interdépendants, la disponibilité et la légèreté du corps jouent un rôle dans la compréhension. En explorant le corps, vous devenez de plus en plus capable de connaître le corps. En explorant, vous êtes complètement conscient du corps, et c'est seulement dans cette conscience que le corps atteint à cette réorchestration de l'énergie dispersée. Mais bien sûr, vous devez entreprendre cette exploration en sachant que vous n'êtes pas le corps.

mardi 27 avril 2010

L ANE AU FOND DU PUITS



L' âne au fond du puits

> Un jour, l' âne d' un fermier est tombé dans un puits.
> L' animal gémissait pitoyablement pendant des heures,
> et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il
> a décidé que l' animal était vieux et le puits devait
> disparaître de toute façon, ce n' était pas rentable
> pour lui de récupérer l' âne.
> Il a invité tous ses voisins à venir et à l' aider.
> Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à
> enterrer l' âne dans le puits.
> Au début, l' âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement.
> Puis à la stupéfaction de chacun, il s' est tu.
> Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement
> regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu' il a vu.
> Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui,
> l' âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se
> secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.
> Pendant que les voisins du fermier continuaient à
> pelleter sur l' animal, il se secouait et montait dessus.
> Bientôt, chacun a été stupéfié que l' âne soit hors du
> puits et se mit à trotter !
-----------------
> La vie va essayer de t' engloutir de toutes sortes
> d' ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se
> secouer pour avancer.
>
> Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de
> progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus
> profonds en n' arrêtant jamais. Il ne faut jamais abandonner !
> Secoue-toi et fonce !
> Rappelle-toi, les cinq règles simples ! À ne jamais oublier, surtout
> dans les moments les plus sombres.
> Pour être heureux / heureuse :
> 1. Libère ton coeur de la haine.
> 2. Libère ton esprit des inquiétudes.
> 3. Vis simplement...
> 4. Donne plus.
> 5. Attends moins.
> Merci d' être là...
> Ce texte m' a été envoyé, je l' ai trouvé beau,
> je n' ai pas pu le garder pour moi et
> j' ai voulu le partager à mon tour avec toi.
> j' espère que tu feras pareillement.

mardi 20 avril 2010

AJAI ALAI



if you chant this mantra you have the power to surpass anything,

AJAI ALAI ABAI ABHAI ABAI ABHOO AJOO ANAAS AKAAS
AGUNJ ABHUNJ ALUCK ABHUCK AKAAL DAYAAL ALAAK ABHAKE
ANAAM AKAAM AGAAHAA ADHAAHAA ANAATAY PARAMAATAY AJONEE AMONEE
NARAAGAY NAROOPAY NARAYKAY AKARAMENG
ABHARAMANG AGANJAY ALAYKHAY

MEANING

unconquerable, deathless, fearless, sinless, birthless, free from the cycle of birth and death, indestructible, omniprésent,unbreakable, incompréhensible, in need of no substenance, immortal, merciful, countless, garbless, nameless, desirless, masterless, supreme, whitout birth or death, the speaker in allbeings, whitoutdeed, whitout form, whitout destiny, whitoutdeed, whitout supersyition, imperishable, indestructible.

traduction

invincible, sans mort, sans peur , sans péché, sans naissance, sans cycle de naissance et de mort, indestructible, omniprésent incassable, indestructible, incompréhensible, sans besoin d'aucune nourriture, immortel, miséricordieux, innombrable, sans déchet , sans nom, sans désir, sans fond, sans fin,sans maître, suprême, sans naissance ,sans mort , le représentants de tous les êtres,sans attachement,incolore, sous forme , sans destin , inactif, sans superstition , impérissable, indéterminable.


jeudi 15 avril 2010

CARPE DIEM

DE NOS JOURS
- Nous avons des édifices plus élevés et des autoroutes plus larges, mais notre niveau de tolérance est plus bas et notre esprit est plus étroit
- Nous dépensons davantage, mais nous amusons moins
- Nous avons de plus grandes maisons, mais de plus petites familles
- Nous avons plus de compromis, mais moins de temps
- Nous avons plus de connaissances, mais moins de jugement
- Nous avons plus de médicaments, mais moins de santé
- Nous avons multiplié nos possessions, mais avons réduit nos valeurs
- Nous parlons beaucoup, nous aimons juste un peu, et nous haïssons trop
- Nous avons atteint la Lune et en sommes revenus, mais
nous trouvons pénible de traverser notre propre rue pour rencontrer nos voisins
- Nous avons conquis l’espace intersidéral, mais pas notre espace intérieur
- Nous avons des revenus plus élevés, mais le moral plus bas
- Nous vivons à une époque où il y a plus de liberté, mais moins de joie
- Nous avons bien davantage de nourriture, mais moins de nutrition
- Nous vivons à une époque où il faut deux salaires pour chaque foyer, mais les divorces augmentent
- C’est une époque où les demeures sont plus belles, mais où il y a davantage de foyers brisés
C’est pourquoi à partir d’aujourd’hui :
- On ne garde rien pour une occasion spéciale,
parce que chaque jour qu’on vit est une occasion spéciale
- Recherchons la connaissance, lisons davantage,
asseyons-nous sur notre perron
et admirons la vue sans faire attention à nos besoins
- Passons plus de temps avec notre famille et nos amis,
mangeons nos mets préférés, visitons les endroits que nous aimons
- La vie est une suite de moments de plaisir;
non pas seulement une survie
- Utilisons nos verres en crystal. N’économisons pas notre meilleur parfum,
et utilisons-le chaque fois que nous en avons envie
- Éliminons de notre vocabulaire des phrases comme “un de ces jours” ou “un jour”
- Écrivons cette lettre que nous avions pensé écrire “un de ces jours”
- Disons à nos familles et amis à quel point nous les aimons
- Ne retardons rien qui ajoute des rires et de la joie à notre vie
- Chaque jour, chaque heure, et chaque instant est spécial
et nous ne savons pas si ce sera notre dernier.


Hommage a manjursrikumarabhuta

                                                            Hommage à Manjusrikumarabhuta!

1. Je m'incline devant le Bouddha tout puissant
Dont l'esprit est dénué d'attachement
Et qui dans sa compassion et sagesse
A enseigné l'inexprimable.
2. En vérité, il n'y a pas de naissance -
Et donc pas de cessation ni de libération;
Le Bouddha est comme le ciel
Et tous les êtres sont de même nature.
3. Ni le Samsara ni le Nirvana n'existent,
Mais tout est un enchevêtrement complexe
A l'aspect intrinsèque de la vacuité,
L'objet de la conscience ultime.
4. La nature de toutes les choses
Apparaît comme un reflet,
Pur et naturellement calme,
Avec une nature non-duelle identique.
5. L'esprit commun imagine
Un soi là où il n'y a rien,
Et conçoit des états émotionnels -
Felicité, souffrance, et équanimité.
6. Les six états du samsara,
La félicité céleste,
Les souffrances infernales,
Sont toutes de fausses créations, des inventions de l'esprit.
7. De même, les idées de l'action mauvaise qui causent la souffrance
Vieillesse maladie et mort,
Et l'idée que la vertu mène à la félicité,
Sont de pures idées, des notions irréelles.
8. Comme un artiste épouvanté
Par le démon qu'il peint,
Celui qui souffre dans le samsara
Est épouvanté par sa propre imagination.
9. Comme un homme tombé dans les sables mouvants
Se démène et lutte
Ainsi les êtres [pensants] se noient
Dans le chaos de leurs propres pensées.
10. Prendre la fantaisie pour la réalité
Cause l'expérience de la souffrance;
L'esprit est empoisonné par l'interprétation
De la conscience de la forme.
11. Dissolvant l'illusion et la fantaisie
D'un esprit compassionné et pénétrant,
Demeure dans la parfaite conscience
Pour aider tous les êtres.
12. Ayant ainsi acquis la vertu conventionnelle
Libérée du filet de la pensée interprétative
On obtient une compréhension insurpassable
Comme celle du Bouddha, ami du monde.
13. Connaissant la relativité de toute chose,
La vérité définitive est toujours visible;
Laissant tomber l'idée de commencement, de milieu et de fin
Le flux [cosmique] est vu comme Vacuité.
14. Ainsi tout le samsara et le nirvana est vu tel quel:
Vide et insubstanciel,
Nu immuable
Éternellement tranquille et lumineux.
15. Comme les images d'un rêve
S'évanouissent au réveil,
De même la confusion du Samsara
S'évanouit dans l'Eveil.
16. Concevoir des choses dépourvues de substance
Comme éternelles, substantielles et satisfaisantes,
En les enrobant du brouillard du désir
Fait surgir le cycle des existences.
17. La nature des êtres est non-née
Et pourtant on croit communément qu'ils existent;
Mais autant les êtres que leurs représentations mentales
Sont de fausses croyances.
18. C'est n'est rien qu'un artifice de l'esprit
Cette naissance dans un illusoire devenir,
Dans un monde de bonnes et mauvaises actions
Avec une bonne ou mauvaise renaissance future.
19. Quand la roue de l'esprit cesse de tourner
Tout arrive à sa fin.
Ainsi, rien n'est intrinsèquement substantiel
Et toutes choses sont complètement pures.